"SE PROMENER D'UN PAS AGILE AU TEMPLE DE LA VÉRITÉ LA ROUTE EN ÉTAIT DIFFICILE" VOLTAIRE
mars 29, 2023
En ce début d’été 2020, la trajectoire de la crise économique et sociale que l’on évoque ci-après peut sembler encore difficile à déceler. Néanmoins, nous sommes persuadés que les mois à venir révèleront des dimensions de la psychologie collective qui ne s’expriment pas encore de manière spectaculaire aujourd’hui.
Après un premier article présentant la théorie du bouc-émissaire, nous allons chercher ici à mettre en perspective l’aspect girardien de la crise actuelle. Nous montrerons aussi comment il est possible d’échapper à la fatalité des théories complotistes et de désignation de boucs émissaires qui accompagnent souvent les crises majeures.
La distanciation sociale nécessaire et indispensable pour combattre la propagation du virus a provoqué un bouleversement total de nos modes de vie. L’interdiction de se rassembler dans des endroits, aussi bien publics que privés, ainsi que l’obligation de rester confinés chez nous, ont été, et sont encore, source d’une grande anxiété. Cette dernière est d’autant plus importante que l’avenir, y compris très proche, est très incertain, sur tous les plans. La méconnaissance totale du virus, de son origine, de la façon dont il se prolifère et la façon de le soigner, créent une anxiété insoutenable.
C’est donc dans l’objectif d’apaiser cette tension et d’avoir le sentiment de maîtriser une situation pleine d’inconnu que l’individu va créer des explications sur la base de superstitions et de mythes. Ces explications ont pour objectif de permettre de désigner un premier responsable de la situation vécue. Dans le cas de la France depuis le début du confinement on observe une recrudescence des théories du complot.
D’après une enquête 1 réalisée par l’IFOP fin mars pour le compte de la Fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch, 26% de français considèrent que le Covid-19 a été fabriqué en laboratoire, soit intentionnellement (17 %), soit accidentellement (9%).
Cette enquête, qui fait écho à d’autres enquêtes menées par le passé (en 2017 et 2018) a permis de vérifier que ce sont les générations les plus jeunes et les catégories sociales les plus défavorisées qui sont le plus perméables au complotisme. Cette enquête montre que parmi les auteurs du complot souvent cités, les juifs et les chinois occupent une place au premier plan.
D’après le rapport sur l’antisémitisme en France 2 , les actes antisémites ont progressé de 27 % en 2019 (par rapport à 2018). Cet antisémitisme a été exacerbé par la crise que nous vivons. S’il n’est pas question ici d’évoquer ou non la responsabilité d’Agnès Buzyn dans la façon dont le gouvernement a réagi face à la gravité de la situation, il me semble néanmoins essentiel d’évoquer les représentations haineuses du personnage diffusées sur les réseaux sociaux.
Les caricatures de femme juive, le nez crochu, mettant du poison dans un puits, qui ont pour objectif de réactiver le mythe médiéval du juif empoisonneur. Des vidéos sur YouTube, des posts sur Facebook ou encore des chaines transmises via WhatsApp propagent également des thèses complotistes considérant les juifs à l’origine de cette crise et tirant profit de celle-ci.
Le Bureau national de vigilance contre l’anti-sémitisme a déjà déposé une douzaine de plaintes en lien avec les contenus antisémites liés au covid-19.
Les théories du complot touchent également la communauté asiatique. Bien que la Chine ait été touchée par le virus de plein fouet, le fait que le virus y trouve son origine, est une aubaine pour les esprits paranoïaques. En effet, ils se nourrissent de complotisme et interprètent tout fait neutre comme le résultat d’une intention de nuire. Un virus, qui touche les pays du monde entier, sans distinction d’âge ni de classe sociale, qui génère des crises sanitaires, financières et économiques sans précédent, y compris dans le pays où il a trouvé origine, devient ainsi « un virus développé dans un laboratoire en Chine ».
Le fonctionnement psychique du complotiste est basé sur deux biais cognitifs. Le premier est appelé le biais de confirmation. Il consiste à sélectionner les informations et données qui viennent conforter nos croyances afin d’éviter une dissonance cognitive . 3
Le second est défini dans la littérature comme l’effet Dunning-Kruger : un excès de confiance gagne les moins qualifiés qui surestiment leurs compétences dans un domaine déterminé, et se considèrent, à tort, légitimes pour parler d’un sujet qu’ils ne maitrisent pas. Ceux qui adhèrent aux thèses complotistes ne cherchent donc pas à connaitre la vérité ou à vérifier l’information qui leur parvient, ils cherchent avant tout à alimenter leur peur et les préjugés déjà existants.
C’est la rareté de la ressource « emploi » qui exacerbera les tensions au sein de la société après la phase de confinement. La nécessité de trouver un bouc-émissaire, se posera d’ici quelques semaines, quelques mois, lorsqu’on aura constaté au niveau individuel l’étendue des dégâts économiques de la crise que nous traversons.
Lorsque la crise sanitaire deviendra une crise économique, que certains qualifient déjà de Grande Dépression. Lors de la fin du confinement ce sera donc la raréfaction des ressources, dans notre cas de l’emploi, qui pourrait accélérer la dynamique girardienne et accentuer le déversement de haine vers une victime expiatoire.
Alors que le chômage (au sens du BIT) enregistrait une baisse marquée fin 2019 (passant de 8,5 % à 8,1%), cette tendance a été nettement stoppée par le Covid-19. Dans son rapport hebdomadaire la DARES 4 estimait que sur 24 millions de salariés français, 10,2 millions bénéficiaient en mai du dispositif de chômage partiel. Ce dispositif mis en place par l’Etat et renforcé dès le début du confinement, sera néanmoins progressivement levé.
Les prévisions post-confinement concernant l’évolution de l’activité, et donc de l’emploi, ne sont guère optimistes, comme énoncé par l’OFCE 5 dans un rapport : « Le risque est grand de voir s’enclencher alors une spirale récessive : faillites et réduction de l’emploi conduiront à une réduction du revenu des ménages qui alimentera la réduction de l’activité ».
Dans ce contexte anxiogène d’incertitude et d’anticipation de crise économique, la communauté asiatique est d’ores et déjà une victime expiatoire. Bien qu’avant le confinement 6 des comportements racistes et violents aient été constatés à son encontre, alimentée par le complotisme déjà existant, la bouc-émissairisation de la communauté asiatique se poursuivra lors de la levée du confinement .
Le choix de cette victime s’explique par la relation ambivalente que nous entretenons avec la seconde puissance mondiale. Sur le plan économique, nous avons largement délocalisé nos chaines de productions vers l’Asie (Chine principalement) depuis vingt ans. Le recours à une main-d’œuvre moins onéreuse a permis de réduire les coûts de production sur de nombreuses filières et donc d’améliorer le pouvoir d’achat de tous les consommateurs.
Néanmoins, en temps de crise, ces mêmes consommateurs n’hésitent pas à dénoncer les suppressions d’emplois et la voracité de cette Chine agressive qui volerait leur travail. Les consommateurs oublient qu’à l’origine des stratégies de délocalisation mises en œuvre par les entreprises françaises, il y a une compétition par les prix qui bénéficie à ces firmes mais aussi aux ménages qui ont longtemps cherché des produits toujours moins chers.
La fonction de bouc-émissaire attribuée à la Chine lors de cette pandémie mondiale est la dernière étape du processus de construction de l’image menaçante et belliqueuse du pays. La construction de ce mythe a commencé lors de l’ascension économique d’un pays passé du statut de nation émergente à celui de puissance mondiale. Les ambitions géopolitiques affichées par Pékin, la multiplication des investissements à l’étranger et de projets d’infrastructures grandioses (routes de la soie) ont largement contribué à façonner la représentation d’un « péril chinois ».
Enfin, les immigrés seront également une victime expiatoire dans les mois qui viennent. L’ethnocentrisme européen dont nous avons hérité, qui, depuis le XVème siècle, a procédé à une hiérarchisation des races, plaçant l’homme blanc tout en haut de la pyramide, demeure intact dans l’inconscient collectif.
L’inévitable explosion du chômage dans les mois qui viennent provoquer à la fois une baisse des revenus et du niveau de vie. Les immigrés, ceux considérés comme n’appartenant pas au groupe majoritaire, deviendront alors, les boucs-émissaires permettant d’extérioriser la colère et l’anxiété générées par l’instabilité économique (Merton ), 7 comme ce fût le cas dans de nombreux pays pendant l’entre-deux guerres au lendemain de la crise de 1929 (Klapsis ).8
La crise que nous vivons actuellement est donc bien une crise girardienne qui a d’ores et déjà trouvé ses victimes expiatoires. Bien que le mécanisme de canalisation de la colère semble bien enclenché, il semble néanmoins intéressant d’évoquer des dynamiques permettant de l’enrayer.
« […] Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution […] »
Traité sur la tolérance, Voltaire.
Les instruments de politique sociale qui ont été mis en place après 1945 doivent être réformés ou substitués par d’autres dispositifs destinés à éviter la marginalisation et la paupérisation des citoyens et groupes sociaux confrontés à la fois à une pénurie du travail et à un effondrement des revenus.
En France, il s’agit de redéfinir la politique familiale (éventuel abandon des allocations pour les familles à haut revenu, refonte des aides au logement), les mécanismes d’indemnisation du chômage et les systèmes de minimas sociaux. Le premier objectif du nouveau welfare state doit être de garantir à toutes les populations vivant sur le territoire et exposées à la pénurie de travail, un revenu minimum garanti et accessible à chaque période de la vie lorsque les revenus d’activités disparaissent ou s’effondrent.
La création et la mise en place d’un revenu universel tel que proposé par le think tank Génération Libre 9 semble être ici une réponse adéquate à la fois aux besoins de la société et aux contraintes financières de l’Etat.
Le revenu universel, viendrait se substituer au RSA 10, aux allocations et à la prime pour l’emploi. Il fonctionnerait comme un impôt négatif qui décroîtrait de façon totalement linéaire avec l’augmentation des revenus. Il serait de 480 euros par mois par adulte, de 270 euros pour les 14-18 ans et de 200 euros pour les moins de 14 ans.
Il serait financé par la mise en place d’un impôt sur tous les revenus, dès le premier euro à un taux fixe de 23 %, qui viendrait remplacer l’impôt sur le revenu. Il serait calculé de façon mensuelle. D’après leurs estimations cette nouvelle organisation n’entrainerait pas de dégradation des finances publiques.
Le rôle de l’Etat face à la pénurie de travail ne se limite pas à une action sociale renouvelée. Les pouvoirs publics nationaux, et européens, doivent mettre en place des politiques d’incitation et de soutien à la fois aux nouvelles productions de biens et de services qui correspondent à l’essor d’une « économie du vivant » (agriculture, alimentation, bio-industries, prévention des risques écologiques, nouvelles énergies, préservation des ressources naturelles, construction civile, nouvel urbanisme) ainsi qu’aux entreprises en mesure de répondre aux besoins émergents de la société. Ce soutien sera soumis à deux conditions : permettre de répondre aux nouveaux besoins créés par la crise et inciter au respect des contraintes environnementales.
Le Covid-19 est venu bouleverser nos modes de vie. Ce bouleversement se poursuivra après la fin du confinement, car tant que nous n’aurons pas de vaccin contre le virus, nous devons continuer à nous protéger (de multiples façons) contre le risque de contamination et devrons ainsi changer et adapter nos modes de vie. Les entrepreneurs sont ceux qui maitrisent le mieux l’inversion du raisonnement, auquel nous sommes contraints dans la situation actuelle : ils partent d’un problème, d’une contrainte, d’une douleur, pour trouver une solution optimale, en termes de moyens déployés mais également de ressources utilisées.
Le soutien aux entreprises émergeantes permettant d’augmenter la production de masques, d’appareils respiratoires ou permettant d’apporter des solutions aux nouvelles contraintes (logistiques, humaines, de communication et d’organisation du travail), sera également une façon de soutenir la création de nouveaux emplois, et donc de réduire les tensions sociales.
Cette crise représente une réelle opportunité pour l’Union Européenne (UE). Au de-là de la réponse monétaire et des difficultés de trouver un consensus autour d’une réponse budgétaire commune, cette crise représente surtout l’opportunité de renforcer la coopération entre les Etats membres.
Par exemple, en ce qui concerne les conventions transfrontalières de coopération sanitaire ou médico-sociale qui pour l’instant sont principalement bilatérales, elles pourraient se transformer et donner naissance à l’Agence Européenne de la Santé. Cette agence permettrait de structurer et généraliser les coopérations que l’on a pu observer, comme le transfert de patients dans les zones transfrontalières.
Mais elle devrait surtout permettre de créer des synergies aussi bien financières qu’intellectuelles dans la recherche fondamentale. On pense à la recherche sur le SARS-CoV-2 à court terme. On pense aussi à d’autres domaines liés à la santé où la mutualisation des capacités et des ressources humaines des pays européens peut donner naissance à une recherche de pointe.
La crise actuelle va inévitablement exacerber les nationalismes qui revendiqueront la relocalisation des chaines de production, notamment dans une logique de « récupérer des emplois ».
L’Union Européenne a un rôle pivot à jouer ici afin d’apporter une réponse économique permettant la réorganisation de l’appareil productif. Pour des raisons économiques évidentes (notamment le coût de la main d’œuvre dans les pays développés) il est impossible de relocaliser la totalité des chaines de production se trouvant en Asie.
De telles mesures rendraient beaucoup de produits (à commencer par les médicaments) totalement inaccessibles aux classes moyennes. Néanmoins, il est de la responsabilité des institutions européennes de mettre en place la reconstruction des chaines de valeur à l’échelle européenne pour des productions stratégiques (équipements de soins, productions alimentaires…) en tenant compte des spécialisations des pays membres, de leurs potentiels et de leurs besoins.
La création de ces synergies permettra notamment de limiter la hausse des coûts de production grâce aux économies d’échelle et de préserver dans une certaine mesure le pouvoir d’achat des ménages européens.
L’ampleur à la fois de l’incertitude ainsi que des nouveaux défis générés par cette crise impose une nouvelle réorganisation sociale. S’il est tout à fait légitime d’attendre de la part de l’Etat une plus grande intervention en termes de protection sociale et de stimulation de l’économie, il demeure néanmoins indispensable de modifier la dynamique sociale interne à la société française.
La refonte et l’accroissement de la protection sociale apportée par l’Etat vont octroyer davantage de liberté aux individus et permettre d’établir un nouveau contrat social : l’acquisition de nouveaux droits sera accompagnée de nouvelles obligations.
Ainsi, les populations ayant le plus de risque de perdre leur emploi à cause de cette crise devront faire preuve d’une plus grande souplesse pour se reconvertir vers les nouveaux emplois qui seront également créés pour répondre aux besoins générés par cette même crise. Il n’est plus possible de voir dans l’Etat une entité paternelle qui subvient à tous nos besoins. Il s’agit désormais pour chacun de prendre sa part de responsabilité dans la dynamique sociale.
La métaphore de la guerre utilisée par les chefs d’Etat en début de confinement a pu paraitre excessive par l’absence d’ennemi physique et du non-déploiement de l’armée et des armes, elle semble néanmoins très juste face aux défis auxquels nous sommes confrontés.
Malgré l’absence de bombardements et de champs de guerre, les nouvelles contraintes qui nous sont imposées par ce virus (que nous connaissons encore très mal), nous empêchent de pouvoir reprendre nos habitudes et l’activité comme avant le confinement sans procéder à aucun changement.
Dès la fin du confinement il sera nécessaire de mettre en place une véritable stratégie de reconstruction de l’économie et de la société française. Pour que cette reconstruction puisse être à la fois rapide et efficace nous devons changer notre paradigme culturel et social et passer de l’opposition et la confrontation vers plus de coopération, et ce, à tous les niveaux de la société.
Cette transmutation sociale passera inévitablement par des changements radicaux comme la réduction maximale de la bureaucratie. La fluidification du processus de prise de décision permettra de passer d’une société pyramidale à une société en réseau dont le fonctionnement organique augmentera la capacité de résilience de notre société.
La crise sanitaire en cours et les prochaines crises de même nature, confrontent la puissance publique nationale et l’Union européenne à des défis colossaux. Ils représentent néanmoins des opportunités extraordinaires pour les responsables politiques. Si ces derniers parviennent à révolutionner l’action publique en suivant les orientations esquissées ici, ils peuvent retrouver la légitimité qu’ils sont en train de perdre, rénover la démocratie et l’éloigner des menaces populistes.
« Ce n’est pas le plus fort de l’espèce qui survit, ni le plus intelligent.
C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement »
Charles Darwin.
Notes
[1] https://www.conspiracywatch.info/un-francais-sur-quatre-estime-a-tort-que-le-coronavirus-a-ete-concu-en-laboratoire.html
[2] https://www.antisemitisme.fr/dl/2019-FR
[3] La dissonance cognitive est l’inconfort psychologique ressenti par un individu lorsqu’une personne ou une situation entre en conflit avec ses croyances personnelles.
[4] https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_tdb_marche-travail_crise-sanitaire_2104.pdf
[5] « Évaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de Covid-19 », Policy Brief n° 66, OFCE, 20 avril 2020.
[6] Bien qu’il soit difficile d’obtenir des données concernant les actes racistes contre la communauté asiatique, les témoignages ne manquent pas depuis le lancement sur twitter du mouvement #JeNeSuisPasUnVirus.
[7] Strain theory, Robert Merton, 1938
[8] Economic crisis and political extremism in Europe: From the 1930’s to the present. Antonis Klapis, 2014
[9] « LIBER un revenu de liberté pour tous » Marc de Basqulat, 2014
[10] Revenu de Solidarité Active (RSA)
[11] https://www.cleiss.fr/docs/cooperation/index.html
https://ec.europa.eu/regional_policy/sources/cooperate/crossborder/cbc_health/cbc_health_fr.pdf
Biographie
Paula Garzon a fondé Garzon Consulting. Elle est négociatrice Internationale, membre du réseau de négociateurs de la chaire IRENE de l’ESSEC .Sa spécialité est la négociation internationale, plus particulièrement sur l’intégration des aspects interculturels à la table des négociations.
Conférencière sur les sujets interculturels et les biais cognitifs liés à la discrimination.
Professeur à la Sorbonne en économie monétaire et financière Paula Garzon est une jeune et brillante économiste
Chargée des travaux dirigés (TD) auprès du Master en Economie Monétaire et Financière. Responsable au sein de Rexecode du pôle analyse macroéconomique Amérique latine et Europe du Sud. Elle a également assuré des missions diplomatiques auprès du Président de la Colombie.
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Une réponse
Excellente analyse, avec des sources variées et solides. Le plus remarquable, à mon avis, est la volonté de Paula GARZON de sortir de sa « zone de confort » (l’économie) pour appréhender une crise qui dépassera, sent-elle avec raison, le cadre socio-économique et touchera l’anthropologie. Chapeau!