"SE PROMENER D'UN PAS AGILE AU TEMPLE DE LA VÉRITÉ LA ROUTE EN ÉTAIT DIFFICILE" VOLTAIRE

juin 5, 2023

Angela_Merkel_(2008)
Madame Merkel .Bravo und vielen Danke

 

Madame Merkel. Bravo und vielen Danke.

Otto von Bismarck disait : « Il faut savoir agripper les pans du manteau de l’Histoire lorsque celui-ci nous fait la grâce de passer à portée de main. »
Angéla Merkel vient de remporter une brillante victoire électorale. Les Européens que nous sommes ne peuvent que s’en féliciter.
Quelles observations et leçons pouvons-nous donc en tirer ? Sans remonter à la Maison des Hohenzollern récapitulons brièvement quelques résultats.

  82 2005 2009 2013
CDU 48 ,8% 35,2% 33,8% 42,5%
SPD 38,2% 34,3% 23% 25,9%
DIE LINKE     11,9% 8,5%
AFD       4 ,9%
VERTS        

 

Une première constatation s’impose. N’en déplaise aux populistes de tous bords, Madame Merkel invalide la pseudo loi d’airain « sortez les sortants ».
Cette élection sonne le glas pour longtemps du FDP – parti téflon – dont le principal succès est d’avoir siégé au gouvernement plus longtemps que la CDU ou le SPD. Il a certes donné à feue la RFA son premier président Théodor Heuss Walther Scheel et l’inamovible Hans-Dietrich Genscher, surnommé «l’homme aux grandes oreilles. »

Le parti que l’on caricaturait comme  «der grosse Bremse »  a vécu. Il n’est pas sûr qu’il manquera à une Allemagne  habermassienne dont la pratique des coalitions gouvernementales s’est presque toujours déroulée de façon plus harmonieuse et plus constructive sous une coalition noire rouge que rouge or ou noir or.
L’on ne voit pas a priori, de raisons impératives, de brûler un cierge.

Le charme discret d’un triomphe électoral

A y  regarder de plus près les résultats de ce dimanche sont plus nuancés qu’on ne le pense.
Vus de la CDU, les 42,5 % de voix ne représentent pas un triomphe aussi évident. Elle a simplement avalé les voix de son allié FDP handicapé par des leaders sans envergure aucune – le cas du flamboyant Karl Théodor Zur Gutenberg mis à part – et par sa participation à la coalition (on ne gagne pas à tous les coups).Ajoutons que Madame Merkel n’a pas jugé utile de voler au secours de son encombrant partenaire par la pratique du vote surnuméraire.

Vu du SPD, il a certes  légèrement progressé par rapport à 2009 mais le parti Die Linke a perdu 3,5 points et son absence en 2005 explique en partie sa chute.
Pour Sigmar Gabriel quelques soient ses choix –particiapation ou absence –c’est pile je perds, face la CDU gagne !

Pour autant que l’on ne se méprenne pas si la CDU reste durablement ancrée comme le parti prédominant en Allemagne rien ne dit qu’il sera un deus ex machina pour des temps immémoriaux. Dès lors que l’usure du pouvoir creusera les rides de «Das Mädchen », une alliance SPD Die Linke  les verts émergera.
Le moins que l’on puisse en penser est que cela ne sera pas obligatoirement une heureuse opportunité pour l’Europe.

Nicolas,je ne suis pas aussi puissante que toi !

Les Français ont beaucoup de mal – poids d’un lourd passé et d’une culture profondément différente – à comprendre le paysage politique allemand. L’on dresse de ce côté-ci du Rhin un portrait à tout le moins chargé d’une Allemagne volontiers dominatrice et engoncée dans sa puissance économique, volontiers arrogante.
Dès lors que l’on se donne la peine de changer la focale on s’aperçoit, dans une optique européenne, que la réalité des choses est un tantinet différente. Bruno Le Maire, éminent spécialiste de l’Allemagne, précisait, que bien au contraire plutôt que de vouloir à tout prix et en toutes occasions dicter sa volonté à l’Europe et y exercer un pesant leadership l’Allemagne vivait bien davantage son rôle comme un « reluctant leadership ».
1

Dans cette veine, lorsque Claude Bartolone, mué en Lazare Carnot, ou l’inénarrable Arnaud Montebourg assènent, en dépit de la plus élémentaire retenue, leur petite musique qui ne ressortit pas tant s’en faut  du « Wohltenperierte Klavier » clavier bien tempéré.
Ils devraient garder en mémoire ce que la Chancelière avait coutume de dire à un Nicolas Sarkozy qui piaffait d’impatience: «Nicolas ich bin nicht so mächtig wie du» « Nicolas je ne suis pas aussi puissante que toi »

L’on rappellera au lecteur intéressé que la ville de Karlsruhe en Allemagne revêt un caractère quasi sacramentel aux yeux de ses citoyens! Enfin et cela fait sens au niveau européen l’Allemagne a durablement installé ses Länder dans son ADN.
L’on se hâte donc lentement vers la composition d’une grande coalition.

Cette perspective, au risque de choquer certains à la pensée taillée à l’aide d’une serpe, présente dans une perspective européenne plus d’avantages que d’inconvénients. Le parti de « Das Mädchen » (affectueux surnom donné par Kohl à Angéla et dont il se mordra les doigts plus tard) a fourni plus souvent qu’à son tour de fervents européens.

Au trébuchet de l’histoire, Helmut Kohl aura- peut-être plus encore que Konrad Adenauer- habité et habillé la construction européenne.

« Heureux les amnésiques … »


Que ceux frappés d’une soudaine amnésie daignent se souvenir qu’il a fallu un immense courage à Helmut Kohl pour ne pas céder à une amétropie orientale. Qu’eussent alors psalmodié alors les modernes cassandres si l’Allemagne avait cédé à ses vieux démons?

On affirme ici et là que l’Allemagne regimbe à bourse délier. Voire !
À ceux dotés par la nature d’une amnésie encalminée et fort commode, rappelons que l’effort financier consenti par les «Wessies» aux « Ossies » a été plus que conséquent.
Aucun pays n’a su à ce jour se montrer aussi généreux envers ceux que l’Histoire a déracinés !
À ceux, sujets à une amnésie décidément très glaciaire et très confortable nous rappellerons que dès lors qu’il y avait une vision et un intérêt stratégique majeurs l’Allemagne a su aller au-delà de l’effort financier envisageable et tolérable.

Ainsi recevant à la Chancellerie de Bonn, l’ambassadeur soviétique, ayant écouté les supplications financières de ce dernier et des soviétiques, Helmut Kohl demanda sûr le champ « wiefiel brauchen Sie ? » Il intima l’ordre à Horst Teltschik  et à son ministre de l’agriculture de vider immédiatement- en sus des sommes faramineuses- tous les greniers allemands.
En ce sens ne méjugeons point l’Allemagne et Madame la Bundeskanzlerin. À l’exemple des USA ils finissent toujours par répondre présent. Si l’on passe en revue les positions de la CDU et du SPD l’on s’aperçoit qu’elles auront été – à quelques exceptions près – plus européennes lorsqu’ils goûtent aux délices empoisonnés de  l’opposition que lorsqu’ils sont au pouvoir.
Gouverner à la tête d’une grande coalition permettra à Madame Merkel de s’appuyer sur un socle plus large qu’elle pourra plus aisément, telle une apogamie, transformer en socle européen. Or celui-ci est à son tour menacé en Allemagne, pays qui a le plus gagné au plan diplomatique en Europe.
L’on assiste en Allemagne comme – hélas – ailleurs à une forte poussée souverainiste.

Qu’on en juge un SPD dont l’aile gauche commence à prêter une oreille attentive à une Europe tout allante, le parti de Georg Gysi et d’Oscar Lafontaine  qui sentent le remugle de la RDA et de la Maison Commune, (l’on se rappellera utilement le théorème de Pierre Lellouche) les verts certes pro européens mais nimbés dans leur angélique irresponsabilité, un électorat CDU traversé par les angoisses de la crise économique et surtout un parti AFD à l’idéologie dangereusement nationaliste sinon douteuse et proche de Thilo Sarrazin.

Férue d’histoire Madame Angéla Merkel sait que le réveil du nationalisme et la vieille et rémanente tentation de la géopolitique de l’Ostpolitik sont les dangers qui menacent gravement son pays.
Assise sur un douillet matelas électoral, forte d’une popularité pour le moment inoxydable – Madame Merkel saura, voudra et pourra  prendre des initiatives européennes fortes.

D’aucuns avancent un peu rapidement que l’Allemagne n’a que deux partenaires véritables. Les USA, éternel parapluie militaire, qui lui permet d’exporter en grand arroi vers la Chine. Elle est cependant trop fine historienne  (discours de Bruxelles de Kissinger) et trop fine économiste pour savoir que selon sa formule juste, mais tout sauf élégante, que « tout repas se paye et n’est pas gratuit » et que les relations germano- chinoises ne seront pas toujours à son avantage.
La fille d’un pasteur Protestant connaît par ailleurs les lignes de fracture qui posent problème dans son pays.
Une démographie déclinante et vieillissante, un nombre de plus en plus important d’allemands aux ressources précaires, une compétitivité faible dans tous les secteurs relevant des services et enfin, suite à sa déplorable et démagogique décision de sortir du nucléaire, un renchérissement considérable à terme de son énergie.
C’est peut-être la seule décision démagogique prise durant ses mandatures.

Un léger grain de folie ne messied point !

Ne rêvons pas la fourmi Merkel ne se transformera pas par un coup de baguette magique en cigale Angéla. «L’euro allemand » ne submergera  pas les impécunieux européens. Tout au plus assistera-t-on à d’agogiques souplesses financières. Agogiques  et subtiles mais réelles. Elle ira, très certainement, vers l’Union bancaire, vers un assouplissement des critères sociaux et vers une solidarité financière accrue  avec l’Europe du Sud.
Non pas tant grâce à l’influence du SPD mais tout simplement parce que l’idée est désormais mature et qu’elle correspond à ses intérêts bien compris.
Encore suffisamment forte pour concéder ces souplesses mais déjà soucieuse quant à l’avenir.
Il est des moments heureux et magiques dans l’histoire ou pour reprendre la théorie de Cournot il y a des « rencontres de séries indépendantes. » Ce moment est-nous  semble-t-il- atteint.
Alexis de Tocqueville écrivît « Je soutiens qu’on est presque toujours trop sage. Tout l’art des gens de génie est de savoir à quel moment il faut devenir fou. »
La Chancelière a su jusqu’à présent imprimer ses pas dans le plus pur style de son illustrissime et génial prédécesseur Otto von  Bismarck. À savoir : un imperium sagement retenu.
Il lui reste désormais  à se montrer Tocquevillevienne.

Voilà brièvement résumé les raisons qui nous poussent à croire que lors du prochain gouvernement « Das Mädchen  » se révélera une très grande européenne. Hors de l’église point de salut !
Rappelons donc  une vérité jupitérienne mais d’évidence. Hors le couple franco-allemand il n’y a pas d’Europe. Certes les relations peuvent être tendues, houleuses voire orageuses.
Dans cette veine l’on rappellera utilement les propos pachydermiques de certains responsables politiques en France. Ils n’auront cependant pas été les seuls. Willy Brandt et son appendice au  traité de l’Élysée alors qu’il était bourgmestre à Berlin et jusqu’à son accession à la Chancellerie n’a pas été toujours un francophile inconsidéré. Joseph Ertl Ministre de l’agriculture a eu des empoignades intéressantes et sonores avec son homologue Jacques Chirac. De mauvaises langues qui sont tout sauf ignorantes affirment que les murs de Grenelle en résonnent encore.

Certes le pas de deux avec la bombe à neutrons a laissé quelques cicatrices et dommages collatéraux de l’autre côté du Rhin.
Plutôt que d’égrener une litanie assommante tâchons de voir les opportunités que Madame Merkel pourra utilement proposer à un François Hollande qui sera trop heureux de monter sur le navire de l’Europe.
De dissonances en assonances, le TSCG offre encore beaucoup d’améliorations et d’innovations.

L’Europe a toujours progressé par à-coups, et au jeu du « stop and go » elle s’est révélée experte. Mais elle a également progressé par capillarité. Les états les plus déterminés ont toujours tiré vers le haut – Royaume-Uni mis à part-les plus hésitants.

Nous aimerions suggérer à Madame Merkel  un compendium d’idées qui relèvent tantôt du symbole tantôt induites par les effets délétères et pervers de la crise.
Sénèque disait d’ailleurs « Nous ne faisons pas les choses parce qu’elles sont difficiles mais les choses sont difficiles parce que nous ne les faisons pas. »
Plus que la différence de compétitivité, ce qui oppose l’Allemagne et la France c’est une conception différente de l’État. Face aux Länder qui disposent de larges compétences et de gros budgets, des régions françaises aux compétences-certes- plus vastes qu’autrefois mais trop petites,trop nombreuses, trop faibles financièrement.

Il ne serait pas totalement absurde d’exhumer des limbes le  plan Karl Carstens.
Il était truffé d’idées novatrices et révolutionnaires. Son seul tort avoir été trop en avance sur son temps ! Il était brillant et n’avait rien d’une « Schnappsidee » !

William Shakespeare encore et toujours !

Dans l’ordre du symbole pourquoi ne pas instituer une présence ministérielle Française en Allemagne et un ministre Allemand siégeant avec une voix délibérative- dans un premier temps en Conseil des Ministres à Paris.
Afin de ne pas minimiser l’importance du symbole, ce ministère devrait être un ministère régalien. Mêmement l’on pourrait flanquer un Ministre d’un Secrétaire d’Etat de l’autre nationalité.
L’on pourrait également créer une Haute Autorité ou ministère commun pour l’énergie.
Plutôt que de doublonner ad infinitum  de nouveaux ministères l’on pourrait créer un ministère commun des nouvelles technologies.
Une Haute Autorité à la formation professionnelle pourrait utilement siéger, les réussites des uns n’étant pas identiques à celles des autres.
Chacun fera son miel de l’expérience de l’autre.

Osons davantage, l’on pourrait envisager que sur des domaines bien précis la compétence de l’un emporte l’adhésion de l’autre. Ainsi dans le domaine de l’armement force est  de constater que l’Allemagne a joué avec les drones un remake certes moins tragique que dans l’affaire des « cercueils volants F104. » Un axe franco-allemand dans ce domaine permettra de créer une industrie véritablement européenne.
Mêmement  il sera judicieux et bien entendu plus économique d’approfondir et d’élargir les Co localisations communes entre le Ministère des Affaires Etrangères et l’Auswärtiges Amt. La quinzaine de Co localisations peut allègrement passer à 40.
40 ambassades et non simples Co localisations  sur 193 ne nous semble pas hors de portée d’une entente franco-allemande.
Des administrations telles que la DGAC pourrait à tout le moins fusionner. L’on pourrait créer, sous certaines conditions bien entendues, une BCE franco-allemande.
De la même façon que la France a une plus grande expertise militaire il ne serait pas totalement absurde de confier à l’Allemagne un rôle pilote en cette affaire.
Il n’est pas question bien sûr de confier la direction du budget français à l’Allemagne ou la direction du trésor allemand à la France.

Certes des problèmes épineux demeurent ; la défense et les finances. Viendra cependant un temps où l’harmonisation actuelle semblera ridicule face aux véritables enjeux.

De la même façon que la France est peu ou prou dans une zone euro allemande l’Allemagne devra définitivement jeter son passé à la rivière et cesser de danser ses chaconnes militaires. Dans son célèbre et quelque peu condescendant  discours du Cap
Harold Mc Millan disait qu’il est temps pour « l’Homme blanc » d’abandonner le fardeau de la colonisation ; il est aussi temps pour l’Allemagne d’assumer le fardeau d’une véritable défense européenne.
De la même façon que l’on parle de façon irresponsable du vote des immigrés pourquoi ne pas envisager un quota de députés allemands en France et vice versa.
Certes les problèmes juridiques sont immenses, pour autant ils ne sont pas insolubles. Est-ce un rêve ? Nul ne le sait. Mais 57 ans après le traité de Rome il est temps de procéder à un nouvel « Aufklärung ».

Que le lecteur, Angéla Merkel et François Hollande ne nous nous tiennent pas rigueur de citer ce si beau poème de Victor Hugo qui avait trouvé refuge dans une île de la perfide Albion.
«Si tu veux, faisons un rêve. Montons sur deux  palefrois ; tu m’emmènes ; je t’enlève. L’oiseau chante dans les bois. Je suis ton maître et ta proie; partons, c’est la fin du jour ; mon cheval sera la joie, ton cheval sera l’amour.
Viens, sois tendre, je suis ivre.
O  les Vers taillis mouillés!
Ton souffle te fera suivre des papillons réveillés.
Allons-nous en par l’Autriche !
Nous aurons l’aube à nos fronts je serai grand et toi riche
Puisque nous nous aimons.
Tu seras Dame est moi Comte.
Viens, mon cœur s’épanouit ; viens, nous compterons ce conte aux étoiles de la nuit » .Victor Hugo

« Ils ont échoué car ils avaient oublié de commencer par le rêve. » William Shakespeare

Le 8 mai 45 Sir Winston Churchill électrisa  la foule par ces mots « This is your  victory.» Et la foule de répondre « No it is yours ».
Madame Merkel n’ayez pas peur de dire aux Européens « This is your  victory.» et alors nous vous répondrons « ich weiss nicht was soll es bedeuten das ist so « lustig »bin »
Nous aurons alors définitivement effacé le si beau ver de Verlaine
« Wundern mein Herz mit eine eintonige mattigkeit « « blessent mon cœur d’une langueur monotone »

Leo keller

notes

1 conference donnée à la fondation Gulbenkian en 2013

 

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commentaires

Une réponse

  1. Bonjour Leo,
    Grâce à la lecture de votre article sur das Mädchen je viens d’apprendre que cette langueur monotone qui blessait jadis le cœur de Verlaine était aussi le signal de départ des actes de résistance! Laissez-moi à mon tour vous apporter une information, en allemand je dirais plutôt, sie (les sons) schmerzen mein Herz, eintönig und dauerhaft, alors que vous parlez d’un cœur surpris par une fatigue monotone … bon ce n’est pas bien littéraire tout ça j’avoue.
    Merci pour votre article bien truffé de citations et allusions et si intéressant,
    Viviane

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