Unesco Ambassador of Goodwill and Special Envoy for Cultural Diplomacy Hedva Ser

Unesco Ambassador of Goodwill and Special Envoy for Cultural Diplomacy Hedva Ser

4 sculptures symbolise the story of Jewish community and of other nations

Destruction and Reconstruction 

A lasting voice that bears witness and acts as a beacon of hope
In memory of my parents and those who did not come back

With Madame Irina Bokova, General Director of UNESCO
Jacek Majchrowski, the Mayor of Krakow
Magdalena Gawin, under-secretary of State (Ministry of Culture and National Heritage)
Krystyna ?urek, Ambassador of Poland to UNESCO
Jacek Purchla, chair of the UNESCO World Heritage Committee
Slawomir Ratajski, Secretary General of Polish National Commission for UNESCO

Hedva Ser

UNESCO Artist

Ambassador of Goodwill and Special Envoy for Cultural Diplomacy
Communiqué de presse 10 juillet 2017
4 sculptures symbolisent l’histoire du peuple juif polonaise et d’autres nations

Destruction et Reconstruction
Une voix durable qui témoigne et agit comme un phare d’espoir
À la mémoire de mes parents et de ceux qui ne sont pas revenus

HEDVA SER

Inauguration du Jardin de l’Espoir le 3 juillet 2017
à Cracovie, Pologne
L’inauguration du Jardin s’est déroulée en présence de Madame Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, de Monsieur Jacek Majchrowski, Maire de Cracovie, de Madame Magdalena Gawin, sous secrétaire d’état au Ministère polonais de la Culture, de Madame KrystynaZurek, Ambassadeur de l’UNESCO pour la Pologne, de Monsieur Jacek Purchla, Président du Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et de Monsieur Slawomir Ratajski, Secrétaire Général de la Commission nationale polonaise pour l’UNESCO

HEDVA SER

Inauguration du Jardin de l’Espoir le 3 juillet 2017à Cracovie, Pologne

« J’ai travaillé depuis 3 ans à Cracovie sur la réalisation de 4 sculptures monumentales retraçant l’Histoire Juive de la Pologne et de l’Europe.
Quatre sculptures de bronze monumentales, intitulées «Destruction et Renaissance», racontent la tragédie et l’espoir de la communauté juive en Europe de l’Est pendant et après l’Holocauste, ont été exposées en 2014 au Musée juif Gallicia à Cracovie.

La première sculpture est intitulée « Déchirure ». La seconde est intitulée « Explosion ». La troisième, « Interstice: Rupture avec espoir », et la quatrième, « Totem: Renaissance et Réunification ». Le maire de Cracovie a décidé d’installer définitivement les sculptures dans la ville pour aider à enseigner ces leçons de l’Holocauste aux nouvelles générations.
En conséquence, un emplacement a été sélectionné au bord du quartier Kazimierz entre la vieille ville et la nouvelle, le long de la rivière, un endroit stratégique.

J’ai décidé de nommer ce lieu « Jardin de l’Espoir ».
La proximité de Cracovie avec Auschwitz, sa place en tant que site du patrimoine mondial, l’importance d’enseigner aux nouvelles générations sur l’Holocauste et le rôle de l’UNESCO pour enseigner l’éducation au Souvenir de l’Holocauste dans le cadre de sa responsabilité de construire la paix et la tolérance dans le monde sont parmi les plusieurs raisons qui confèrent à ce projet une portée unique dans le monde.

Ces sculptures, par leur forme physique, leur masse tangible dans l’espace et le temps ont la force nécessaire pour transmettre l’histoire des Juifs de Pologne à une nouvelle génération.

Mes bronzes monumentaux sont devenus des symboles de la paix, des symboles de tolérance et des symboles de sensibilisation interculturelle dans le monde entier. Je suis devenue l’un des pionniers européens qui utilisent l’art dans l’objectif de créer un progrès social. »

Hedva Ser, juillet 2017

HEDVA SER

Inauguration du Jardin de l’Espoir le 3 juillet 2017 à Cracovie, Pologne

Le talent d’Hedva Ser pour le dessin a été remarqué très tôt et elle a commencé à suivre des cours au Musée de Tel Aviv en 1964. En 1967, elle est entrée à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris, puis à l’École Camondo, en poursuivant ses études après 1970 à la Hornsey College of Art à Londres. Les travaux d’architecture, de peinture, de dessin et de tapisserie sont devenus ses principaux champs d’expression.

En 1973, elle rencontra Alicia Penalba, qui a eu une influence décisive sur son travail. La grande artiste argentine l’a encouragée et lui a enseigné non seulement la sculpture, mais aussi la maîtrise de l’espace et des volumes. L’artiste a réalisé de nombreux projets majeurs, en France, à Rocquencourt, Paris, Sophia Antipolis. Ainsi que des commissions publiques et privées en Suisse, en Israël et aux États-Unis. De nombreuses expositions individuelles ont été consacrées à son travail à l’Institut Français d’Athènes (1983), au Musée Picasso d’Antibes (1988), à l’Université Harvard (1992), au Musée de la Tapisserie à Aubusson (1998), au Musée des Art à Tel Aviv (1999), la Galerie Artcurial à Paris (1999) et à Monaco (2000). À la Galerie Panijel à Paris (2005 et 2006), à la Galerie Ermano Tedeschi à Milan (2007).

Une rétrospective de son travail a été présentée à la mairie du XVIe arrondissement de Paris (2010) et un solo show à la Galerie Pierre-Alain Challier à Paris (2011).

Dans le cadre de sa lutte pour le dialogue interculturel, elle inaugure sa sculpture l’Arbre de la Paix depuis 2007 dans le monde entier.
Ils se trouvent à l’Université hébraïque de Jérusalem (décembre 2007); à la Still University à Mesa, Arizona (mai 2011); à Temple University à Philadelphie, en Pennsylvanie (mai 2012); à l’Université Al-Quds de Palestine (juillet 2013); au jardin présidentiel du palais de Verdala à Malte (mars 2014); à l’Université de Harvard à Cambridge, Massachusetts (juin 2014); à Ordino dans la Principauté d’Andorre (juillet 2014); à Bakou en Azerbaïdjan (mai 2015); au Jardin des Nations, Berlin, Allemagne (juillet 2015); à Kfar Maccabiah en Israël (mai 2016); et à l’Université de Strasbourg, en France (juillet 2016).

En 2001, elle a été nommée Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier des Arts et Lettres.

En 2011, elle a été nommée Artiste de l’UNESCO pour la Paix et, en 2017, Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO et Envoyée spéciale pour la diplomatie culturelle de l’UNESCO.

Allocution de Hedva Ser prononcée à Cracovie en présence de Madame Irina Boukova Directrice Générale de l’Unesco à Cracovie.

Today I join you to ask your help in two things: To receive and to relay. These sculptures, are both an expression of suffering and of hope. Echoing the tragedies that struck the Jewish and other communities here and elsewhere, but also voicing their resilience while teaching us about the power of the heart, of the family, and of the human spirit.

The first sculpture is entitled, “Tearing, » expressing the unspeakable horror and pain that man can inflict on his fellow man. The second is entitled, “Explosion.” The third, “Interstice: Rupture with Hope, » representing both life’s fragility and its force, as it remains standing; and the fourth, “Renaissance and Reunification,” demonstrating the miracle of these communities restored, exemplifying hope, remembrance, and ultimately, forgiveness.
I wanted to mark these events with symbols that bridge the past and the future, and mark the distance between despair and hope, and the importance of reconciliation.

As an artist, I believe that ideas can be woven into the raw metals that then take shape to tell a story.The heavy bronzes that capture these messages will stand as sentinels, long beyond our short days on this earth, ready to share lessons of pain and promise with generations to come.Some art forms are too fragile to contain the messages of the Holocaust. The bronzes, however, are strong and solid. Yet, with a simple touch, they can transmit the memories of those who can no longer speak. I hope that you can receive their messages and memories today.
My family witnessed the ferocious cruelty that has forever scarred this nation and this beautiful city.
Today, I want to dedicate these pillars to my mother and father, Sophie and Dr. Isaac Ser, and all those who didn’t return. My parents were among the lucky survivors. Always cognizant of their responsibility to relay the truth as witnesses of the tragedy that befell this community.
I, too, share that responsibility and believe that today, the messages of the past should be used to help build tomorrow’s peace. My request to you today, is to join me in relaying that message of truth to new generations.
This obligation is one that we make for the future, and in my own family, for my children, who join me here today, the education about their own history starts here. For in order for us to build peace for them and for the future of all our families, we must understand where we come from and learn the lessons of the past.

This education of the world’s children, this heavy and most solemn duty has been entrusted to UNESCO. My dear Irina Bokova, the Director-General of this international organization has worked tirelessly to that goal. The news headlines tell us clearly, however, that we still have much work to do, and by finding new approaches to teach and relay our histories, our hopes, and our shared dreams is something that each of us can do to help build the foundations for peace.

I have been honored to work with UNESCO, in an effort to help this essential organization build peace for the future. My small contribution is through art, using it as a common language for dialogue among peoples from countries in conflict around the world. I intend to continue this work until I am unable to speak, or move, or dream. Then, I pray that these mighty bronzes shall carry on my work, transmitting the memories for those of us who can no longer speak.
Until that time, I ask you to help me in relaying this message to our children, for the future, and for peace.

Thank you.
 

 

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