Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse!
Par Philippe Kalvarisky

Cette maxime connue de tous est celle qui, à date permet de définir avec le plus de finesse l’état de nos relations internationales mises à mal par Donald Trump (1946…) dit Donald le clown
En effet il est aisé d’assimiler l’état de cette pauvre cruche servant à tirer l’eau du puit à celui de nos institutions internationales qui jour après jour tentent d’assécher ce tonneau des Danaïdes qu’est devenu le monde sous l’ère Trump.
Plus la cruche vide l’eau plus le tonneau se remplit des vociférations théâtrales des uns et des autres, situation qu’en son temps le très grand Thucydide (-431/ -404) avait déjà parfaitement analysé et que Winston Leonard Spencer Churchill (1874-1965) avait si brillement caractérisé avec le génie qu’on lui connaît dans son livre The Story of the Malakan Field Force.

Devant ce capharnaüm (Village de Galilée connu pour ses désordres pas pour ses cruches) que faire ? Continuer à pomper bien sûr avec le risque que la cruche ne finisse par se casser soit à la suite d’une maladresse soit à la suite de l’usure.
Dans ce cas je vous laisse deviner ce que deviendrait l’ordre économique mondial remontant pourtant aux accords de Bretton Woods (Le bois de Breton) et vanté par le grand poète Paul Eluard (1895 1952) dans son poème fondateur j’écris ton nom Liberté. Il faudrait donc veiller à ce que la cruche ne se brisât point
La semaine prochaine je reviendrai sur fluctuat nec mergitur ( il est battu par les flots mais ne sombre pas) et ce malgré le fait que la cruche continua à se vider sur cette malheureuse nef.

Philippe Kalvarisky
Paris le 20 Novembre 2020

Biographie Philippe Kalvarisky
Diplômé de l’École supérieure de commerce de Reims
Expert-Comptable, Commissaire aux comptes
Expert de Justice
Enseignant à l’ASFOREF, centre de formation des Experts Comptables